
Je n’avais encore jamais passé de vacances seule avec ma soeur.
Deux filles sur la plage, dans les îles anglo-normandes.
Deux filles à la nuit tombée, dans les lumières de la ville.
Dans la chambre, au milieu des vernis à ongles multicolores.
Derrière des magazines.
Dans un lit deux places un peu trop petit, à piquer des fous rires en tirant la couette, les oreillers.

Fin juillet, je suis allée voir l’exposition Denise Grès au musée Bourdelle. C’est un collègue dont la femme dessine des robes de mariée qui me l’a conseillée : il ne connaît rien à la couture ni à la mode mais ses yeux brillaient en me décrivant la beauté des robes. J’y suis donc allée à mon tour, et je n’ai pas été déçue. Plaisir de voir des robes aux formes sculpturales, la virtuosité des coupes, la grâce des silhouettes.