Imaginez-vous au coeur de l’été. Une bastide en Provence, des murs ocres poudreux, tiédis par la chaleur du jour; des tuiles caramel bien cuit, des pins secs et tordus. Entre leurs branches, la mer, d’un bleu glacé.
Le soleil long du soir vous tend ses rayons d’ambre. La chaleur accumulée des heures chaudes monte par vagues de la prairie, les grillons crissent la rumeur du soir.prairie, les grillons crissent la rumeur du soir.
J’ai bien dit imaginez, puisqu’en fait vous êtes à Paris, près du bureau, par un climat d’automne (Non? Vous êtes sur la plage? Alors taisez-vous, je suis jalouse !)
Bref, imaginez toujours.
Je sais, on n’achète pas une cinquième ombre à paupières « pour que les quatre autres aient une copine ». C’est tellement rigolo vraiment nul.
Oui, mais voilà, j’avais une carte cadeau qui traînait dans un tiroir et qui allait se périmer…
Et il se trouve que je n’avais plus aucune ombre à paupières. J’en cherchais l’autre jour au fond de mes tiroirs, pour m’apercevoir que je me maquille si peu que mes palettes étaient déjà périmées.