En passant chez H&M ce week-end, j’ai eu la surprise de tomber sur une de ces très jolies pièces qui partent d’habitude immédiatement. C’est ça le truc, chez H&M: vous voyez votre meilleure copine avec une robe canon, qui a toutes les apparences de la mousseline de soie, superbe coupe et couleur. Vous lui demandez où elle l’a achetée… Elle vous répond H&M, vous vous y précipitez, mais trop tard : la robe est sold out, même pas un seul petit exemplaire dans une taille rare. Alors, vous guettez, et vous apprenez avec l’expérience que si vous voulez trouver ce que les autres n’auront pas, il faut y aller à l’ouverture un jour de semaine.
Je ne sais pas pourquoi nous, les Français, nous prononçons sweat « sweet », mais ça me convient : j’ai toujours trouvé ça mignon, les sweat-shirts.
Mais bon, tout dépend : il y a sweat et sweat, le vieux survêtement fatigué et le sweat à la coupe étudiée, faussement décontractée, qui vous donnera une allure intéressante…
Il y a quelque temps j’ai dû travailler sur un projet de parfum. Notre thème : les contrastes.
Qu’évoque l’idée de contraste?
Le noir et le blanc, le jour et la nuit.
Un échiquier où deux forces s’affrontent. Il y en a toujours une qui triomphe : égalité impossible.
Un piano où les noires, loin de poser des ombres, apportent la nuance. Des accords blancs et noirs qui prennent un envol brusque, comme les ailes d’une pie.
L’ivoire et l’ébène, matières précieuses, interdites.
